Titre de série :	Les désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire
Titre :	La pente glissante : tome 10
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Lemony Snicket, Auteur ; Rose-Marie Vassallo, Traducteur ; Brett Helquist, Illustrateur
Editeur :	Nathan, 2005
Description :	255 p.
ISBN/ISSN :	2-09-250431-2
Langues originales :	Anglais (eng)
Résumé :	Des horreurs guettent le trio dans cet épisode : moucherons féroces et cavernes malfamées, sinistres visiteurs et messages sibyllins, aubergine géante et piège perfide, sans parler d'une vraie débâcle,...
Note de contenu :	Lecteur, ne lis pas cet article car il n'en existe pas de plus triste! Lemony Snicket aurait aimé ce début: c'est celui qu'il utilise pour commencer chacun de ses romans, décourageant tout imprudent dévoreur de livres de se plonger dans les atrocités qui suivent: attaques de sangsues géantes, incendies multiples, enlèvements récurrents, ingestion par des serpents. Les victimes sont un adorable trio de bambins devenus orphelins après qu'un incendie d'origine douteuse a ravagé leur maison. Un malheur n'arrivant jamais seul, Klaus, Prunille et Violette Baudelaire (dont le notaire s'appelle Poe!) voient leur héritage convoité par l'horrible comte Olaf, crapule aussi obstinée que cruelle. A chaque volume, ils sont confrontés à une nouvelle ruse de l'ignoble comte et recueillis ou aidés par un personnage farfelu, généralement spécialiste d'un sujet (les serpents, le cannibalisme, le traitement du bois, l'étude des corbeaux.) qui fait la trame du livre. Il leur faut compter sur eux-mêmes et leurs dons pour espérer s'en sortir: Prunille a des dents capables d'entamer toute matière passant à sa portée, Violette est assez inventive pour fabriquer au dernier moment l'objet salvateur, Klaus possède une culture livresque extrême et retient le moindre écrit qui lui tombe sous les yeux. Ce sont bien évidemment les mélodrames du XIXe siècle à qui la série rend directement hommage, tout en leur adjoignant une distance humoristique et une «hénaurmité» de situation, qui en désamorce l'horreur. Du Dickens revu par Tarantino, en quelque sorte. Au dixième volume, «la Pente glissante», Prunille est retenue par le comte au sommet d'une cascade de glace. Klaus et Violette vont essayer de la délivrer, tout en poursuivant l'enquête qui leur permettra de savoir si, oui ou non, leurs parents sont bien morts et pourquoi. Aux Etats-Unis, le numéro douze vient de sortir, et la série devrait compter quinze volumes. L'auteur de cette jolie réussite a longtemps maintenu le mystère sur son identité, allant jusqu'à se mettre en scène comme le narrateur des tristes aventures des orphelins. On sait maintenant que sous le pseudonyme de Lemony Snicket se cache un certain Daniel Handler, qui a écrit des romans pour adultes («Watch your Mouth» et «The Basic Eight») et une fausse autobiographie. On sait qu'il est musicien et joue de l'accordéon avec le groupe Magnetic Fields. Mais on ignore encore tout de la mystérieuse Béatrice à qui tous les ouvrages de la série sont dédicacés avec une tonalité mé-lancolique annoncia-trice d'un vraisemblable drame: enfant perdue? amour défunt? Ou simple coup de marketing? Dans tous les cas, il fonctionne. Leurs multiples déboires n'ont pas empêché les orphelins de marcher avec ardeur sur les pas d'un certain petit sorcier. Le cinéma ne s'y est pas trom-pé: un film de Brad Silberling, plutôt réussi d'ailleurs, vient de leur être consacré. S'il n'a pas eu en France le succès espéré, il l'a rencontré outre-Atlantique où Jim Carrey, le Fregoli qui incarne le comte Olaf, s'est dévoué corps et âme à sa promotion. Un second volet est envisagé. Lecteur, ton calvaire n'est pas terminé! in : Hubert Prolongeau , Le Nouvel Obs, Semaine du jeudi 28 avril 2005 - n°2112 - Livres
Nature du document :	fiction
Thème de fiction :	aventure/horreur/pauvreté
Genre :	roman
Niveau :	COL

Les désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire. La pente glissante : tome 10 [texte imprimé] / Lemony Snicket, Auteur ; Rose-Marie Vassallo, Traducteur ; Brett Helquist, Illustrateur . - Nathan, 2005 . - 255 p.
ISBN : 2-09-250431-2
Langues originales : Anglais (eng)

Résumé :	Des horreurs guettent le trio dans cet épisode : moucherons féroces et cavernes malfamées, sinistres visiteurs et messages sibyllins, aubergine géante et piège perfide, sans parler d'une vraie débâcle,...
Note de contenu :	Lecteur, ne lis pas cet article car il n'en existe pas de plus triste! Lemony Snicket aurait aimé ce début: c'est celui qu'il utilise pour commencer chacun de ses romans, décourageant tout imprudent dévoreur de livres de se plonger dans les atrocités qui suivent: attaques de sangsues géantes, incendies multiples, enlèvements récurrents, ingestion par des serpents. Les victimes sont un adorable trio de bambins devenus orphelins après qu'un incendie d'origine douteuse a ravagé leur maison. Un malheur n'arrivant jamais seul, Klaus, Prunille et Violette Baudelaire (dont le notaire s'appelle Poe!) voient leur héritage convoité par l'horrible comte Olaf, crapule aussi obstinée que cruelle. A chaque volume, ils sont confrontés à une nouvelle ruse de l'ignoble comte et recueillis ou aidés par un personnage farfelu, généralement spécialiste d'un sujet (les serpents, le cannibalisme, le traitement du bois, l'étude des corbeaux.) qui fait la trame du livre. Il leur faut compter sur eux-mêmes et leurs dons pour espérer s'en sortir: Prunille a des dents capables d'entamer toute matière passant à sa portée, Violette est assez inventive pour fabriquer au dernier moment l'objet salvateur, Klaus possède une culture livresque extrême et retient le moindre écrit qui lui tombe sous les yeux. Ce sont bien évidemment les mélodrames du XIXe siècle à qui la série rend directement hommage, tout en leur adjoignant une distance humoristique et une «hénaurmité» de situation, qui en désamorce l'horreur. Du Dickens revu par Tarantino, en quelque sorte. Au dixième volume, «la Pente glissante», Prunille est retenue par le comte au sommet d'une cascade de glace. Klaus et Violette vont essayer de la délivrer, tout en poursuivant l'enquête qui leur permettra de savoir si, oui ou non, leurs parents sont bien morts et pourquoi. Aux Etats-Unis, le numéro douze vient de sortir, et la série devrait compter quinze volumes. L'auteur de cette jolie réussite a longtemps maintenu le mystère sur son identité, allant jusqu'à se mettre en scène comme le narrateur des tristes aventures des orphelins. On sait maintenant que sous le pseudonyme de Lemony Snicket se cache un certain Daniel Handler, qui a écrit des romans pour adultes («Watch your Mouth» et «The Basic Eight») et une fausse autobiographie. On sait qu'il est musicien et joue de l'accordéon avec le groupe Magnetic Fields. Mais on ignore encore tout de la mystérieuse Béatrice à qui tous les ouvrages de la série sont dédicacés avec une tonalité mé-lancolique annoncia-trice d'un vraisemblable drame: enfant perdue? amour défunt? Ou simple coup de marketing? Dans tous les cas, il fonctionne. Leurs multiples déboires n'ont pas empêché les orphelins de marcher avec ardeur sur les pas d'un certain petit sorcier. Le cinéma ne s'y est pas trom-pé: un film de Brad Silberling, plutôt réussi d'ailleurs, vient de leur être consacré. S'il n'a pas eu en France le succès espéré, il l'a rencontré outre-Atlantique où Jim Carrey, le Fregoli qui incarne le comte Olaf, s'est dévoué corps et âme à sa promotion. Un second volet est envisagé. Lecteur, ton calvaire n'est pas terminé! in : Hubert Prolongeau , Le Nouvel Obs, Semaine du jeudi 28 avril 2005 - n°2112 - Livres
Nature du document :	fiction
Thème de fiction :	aventure/horreur/pauvreté
Genre :	roman
Niveau :	COL