Titre : |
La ferme des animaux |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
George Orwell, Auteur ; Jean Quéval, Traducteur |
Editeur : |
Gallimard, 2004 |
Collection : |
Folio |
Description : |
151 p. |
ISBN/ISSN : |
2-07-037516-1 |
Note générale : |
Biographie, bibliographie
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Langues originales : |
Anglais (eng) |
Descripteurs : |
idéologie politique
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Résumé : |
Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. les cochons dirigent le nouveau régime. Snowball et Napoléon, cochons en chef, affichent un réglement : "Tout ce qui est sur quatre jambes ou possèdent des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements. Aucun animal ne dormira dans un lit. Aucun animal ne boira d'alcool. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux." Le temps passe. La pluie efface les commandements. L'âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer : "Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d'autres."
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Note de contenu : |
Un roman facile à lire, fluide, plaisant et rythmé. On se retrouve immerger dans un univers cocasse où des animaux de ferme réussissent par un coup d'état à prendre le pouvoir sur les hommes. Aussitôt s'élabore la mise en place d'une société idéale...A travers ces animaux, l'auteur veut aborder l'homme et la Révolution : Pouvoir, liberté, manipulation, conformisme, opportunisme, rêveries, trahisons, fidélités, exclusion, oppression, égalité, la terreur, le sang, la mégalomanie, la naïveté...les idéaux et la réalité humaine s'imbriquent, se confrontent et sombrent dans une fatalité déconcertante. Le progrès social est-il possible et a t-il eu lieu ? Au travers de cette ménagerie révolutionnaire, G Orwell donne sa vision de la genèse de la révolution bolchevique. Au second degré il décrit minutieusement les échecs et faillites morales de l'expérience marxiste en URSS, sa dérive vers la dictature stalinienne. Tout y passe : le parti et l'idéologie, le culte de la personnalité, la propagande d'état -et son corollaire : le mensonge institutionnalisé-, Stakhanov, l'aveuglement des compagnons de route, les purges sanglantes et la chasse aux dissidents criminalisés, l'autocritique, l'émergence d'une nomenklatura privilégiée, la surexploitation du prolétariat et son abrutissement par la militarisation de la société, la négation de l'individu, l'alcoolisme . Sa conclusion : le système soviétique est une copie en «rouge sang» du monde capitaliste, la société égalitaire parfaite n'existe pas. Paru en 1945, l'ouvrage est frappant de lucidité. [commentaires d'internautes sur Amazone]
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Nature du document : |
fiction |
Thème de fiction : |
ambition/animaux/avarice/dictature/intolérance/inégalité sociale/pouvoir/utopie |
Genre : |
roman |
Niveau : |
COL3 |
La ferme des animaux [texte imprimé] / George Orwell, Auteur ; Jean Quéval, Traducteur . - Gallimard, 2004 . - 151 p.. - ( Folio) . ISBN : 2-07-037516-1 Biographie, bibliographie
Langues originales : Anglais ( eng)
Descripteurs : |
idéologie politique
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Résumé : |
Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. les cochons dirigent le nouveau régime. Snowball et Napoléon, cochons en chef, affichent un réglement : "Tout ce qui est sur quatre jambes ou possèdent des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements. Aucun animal ne dormira dans un lit. Aucun animal ne boira d'alcool. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux." Le temps passe. La pluie efface les commandements. L'âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer : "Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d'autres."
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Note de contenu : |
Un roman facile à lire, fluide, plaisant et rythmé. On se retrouve immerger dans un univers cocasse où des animaux de ferme réussissent par un coup d'état à prendre le pouvoir sur les hommes. Aussitôt s'élabore la mise en place d'une société idéale...A travers ces animaux, l'auteur veut aborder l'homme et la Révolution : Pouvoir, liberté, manipulation, conformisme, opportunisme, rêveries, trahisons, fidélités, exclusion, oppression, égalité, la terreur, le sang, la mégalomanie, la naïveté...les idéaux et la réalité humaine s'imbriquent, se confrontent et sombrent dans une fatalité déconcertante. Le progrès social est-il possible et a t-il eu lieu ? Au travers de cette ménagerie révolutionnaire, G Orwell donne sa vision de la genèse de la révolution bolchevique. Au second degré il décrit minutieusement les échecs et faillites morales de l'expérience marxiste en URSS, sa dérive vers la dictature stalinienne. Tout y passe : le parti et l'idéologie, le culte de la personnalité, la propagande d'état -et son corollaire : le mensonge institutionnalisé-, Stakhanov, l'aveuglement des compagnons de route, les purges sanglantes et la chasse aux dissidents criminalisés, l'autocritique, l'émergence d'une nomenklatura privilégiée, la surexploitation du prolétariat et son abrutissement par la militarisation de la société, la négation de l'individu, l'alcoolisme . Sa conclusion : le système soviétique est une copie en «rouge sang» du monde capitaliste, la société égalitaire parfaite n'existe pas. Paru en 1945, l'ouvrage est frappant de lucidité. [commentaires d'internautes sur Amazone]
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Nature du document : |
fiction |
Thème de fiction : |
ambition/animaux/avarice/dictature/intolérance/inégalité sociale/pouvoir/utopie |
Genre : |
roman |
Niveau : |
COL3 |
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